Présentation Kaede'

Tu es atteint d'une canitie précoce, c'est à dire que tes cheveux sont déjà quasi-blancs à cause de ce petit problème. C'était un handicap quand tu as commencé tes années au collège, mais au final, c'est ce qui fait ta force et ton originalité au sein de ton groupe de proche. Pour remédier à cette blancheur qui attire facilement l'œil, tu colores tout le temps une mèche de couleur rouge, histoire d'avoir un petit point qui te plaît dans cette chevelure qui te complexait durant un temps. Cette même chevelure est plutôt désorganisée, assez longue, ce qui explique pourquoi généralement tu les attaches, car tu n'as pas envie de les couper pour autant, sauf quand ils sont beaucoup trop long pour toi.

Tu as les yeux plutôt sombres, tirant vers le rouge velours selon la luminosité, ce qui accentue ta mèche rouge, les deux s'harmonisent presque parfaitement. Tu as un visage marqué, presque un peu enfantin avec des joues légèrement rosées et un air calme sur ce visage presque tout le temps. Tu n'es pas des plus musclés, ni même très grand, arrivant à 1m65 pour une carrure assez fine. Mais il ne faut pas non plus sous-estimer ta force, tu sais te défendre au cas où il t'arrive quelque chose.

Vestimentairement parlant, tu portes des vêtements sobres, simples, toujours avec une touche de rouge par-ci par là, ou parfois des kimonos rapportés du Japon par ta famille, mais dans le fond, tu restes très simple.

Aki あき signifie 'Automne' en japonais, et Kaede 楓 signifie 'Erable', tout comme tes noms, ton aura incarne l'automne. Tu es doux, presque mélancolique par moments. Ce ne sera pas toi qui fera le plus de bruit, à la limite de penser que tu es quelqu'un de muet. Mais dans le fond, tu ne parles que quand il le faut, quand c'est utile, quand c'est pertinent.  On peut donc pratiquement oublier que tu existes ou que tu es dans les alentours. Cependant, quand tu es avec des proches à toi, tu sais un peu plus d'exprimer. Tu arrives à parler pour dire quelque chose de plus léger, comme une blague ou une remarque positive.

On pourrait penser que tu as du mal à t'intégrer en société, te faire une place, mais c'est entièrement faux. Tu aimes apprendre, ta curiosité est très grande et quasi-omniprésente. Tu apprécies grandement le savoir que tu peux trouver dans des livres et dans des archives et tu en passes. Cependant, sous tes airs doux, presque oubliable se cache un homme sarcastique quand on l'agace, qui peut devenir même méchant si tes nerfs sont un peu trop sollicité. Tu ne frappes pas avec les poings, tu frappes avec les mots.

Tu es né en France, à Grenoble plus précisément. Ton père est japonais et ta mère est française et sont issus l’un et l’autre de familles très aisées. Dès ta naissance, tu n’étais pas blond, tu n’étais pas brun, tu avais des cheveux d’une couleur grisâtre, peu éclatante. Cela avait alerté tes parents, s’inquiétant pour ta santé. C’est en grandissant un peu que les médecins avaient pu poser un mot sur cette couleur de cheveux, tu étais atteint d’une canitie sévère et précoce causant le blanchissement de tes cheveux, allant jusqu’à un blanc quasi-écarlate. Tu avais apprit que ta grand-mère, du côté de ton père, avait eu la même maladie et certes, elle avait été harceler à l’école, mais elle y avait transformé en force. Et elle espérait que tu fasses de même sans être victime de ces harcèlements. Au moins… Tu débutais dans la vie préparé à l’inévitable : le scolaire et ses failles.

Tu n’es pas le premier enfant de la famille, tu as un grand frère, Yukio Kaede. Il était blond, les traits asiatiques, comme ton père et toi. Il aimait te charrier et t’embêter, tel le grand frère qu’il était. Cela t’amusait, parfois t’agaçait, mais vous aviez une relation où tu lui faisais une confiance aveugle, tu étais très proche de lui. Vous aviez 7 ans d'écarts, mais cela ne dérangeait en rien votre petit quotidien.

Quand tu étais encore petit, vous aviez déménagé de Grenoble pour rejoindre les alentours de Paris. Une ville plus grande. C'est d'ailleurs durant ta scolarité à la capitale que tu avais fait la rencontre d'Eve Dujardin, qui deviendra plus tard une de tes seules meilleure amie. En soi, ta scolarité s'était passée comme l'avait deviné ta grand-mère ; tu étais harcelé à cause de ta chevelure écarlate. Yukio prenait ta défense, quitte à t'attendre devant l'école les poings serrés si quelqu'un osait t'emmerder. Ce n'était pas une bonne période pour toi et c'était à tes 14 ans que ta vie changeait, ou même vos vies à toute la famille Kaede. Tes parents, en difficulté pour avoir un troisième enfant, décidèrent d'adopter. Ils voulaient une fille, et voilà que le destin fût positif pour eux ; Hana Mieko. Une petite fille âgé d'environ 7 ans, orpheline, entrait dans ta vie en tant que petite sœur. Yukio était déjà grand, ayant la vingtaine, mais cela ne l'avait pas empêcher d'apprécier Hina et la protéger comme une petite sœur. Quant à toi, tu étais plus proche d'elle niveau âge, et tu t'étais transformé en une sorte de grand frère très protecteur envers elle, il ne fallait pas songer à l'embêter au risque de tomber face à toi. Au final, à tes yeux elle était semblable à une petite sœur du même sang que toi. Ton harcèlement s'était dissipé à ton entrée au lycée. Tout le monde était plus focalisé sur l'objectif d'avoir son BAC, pas le temps d'emmerder son monde. C'est d'ailleurs à ce moment là que tu avais décidé de teindre une de tes mèches en rouge et de t'assumer complètement.

Niveau scolaire, tu étais un élève presque surdoué. Surdoué... Dans la littérature. Les sciences étaient ton point faible et il était difficile pour toi d'obtenir une moyenne convenable dans ces matières. Mais tu faisais de ton mieux, partant dans une filière L et étant assez doué en littérature, en philosophie, en français, en anglais et en histoire. Des matières qui  ne demandent pas spécialement les sciences des chiffres. Tu avais donc obtenu ton BAC avec une assez bonne moyenne, continuant tes études dans une école littéraire, espérant devenir libraire ou autres.

En soi, ta vie est extrêmement banale, simple, à la limite de l'ennui. Cependant c'était sans compter sur l'arrivée de ces héros, de ces akumas, de ces vilains. Le 2 novembre 2021, un homme "Roi-Dio" sema la panique à Paris. Bien sûr, tu avais réussi à t'en échapper, ne préférant pas jouer avec le feu en t'y mêlant. Cependant, quand tout fût réglé, tu avais apprit une nouvelle tragique : Yukio était porté disparu. Il était... Au mauvais endroit au mauvais moment. Il n'était pas mort, tu en étais certain. Cependant, quand tu tentait de poser des questions, à la police, même parfois aux héros, c'était un silence radio; personne ne savait où était ton frère, ni même si il allait bien ou non. Ce silence venant même des héros, sensés protéger et servir la ville, t'avait mené à développer une haine profonde envers eux. Tu ne veux plus les voir ; ils sont inutiles, et tu comptes bien montrer à quel point ils sont inutiles.

Par ailleurs, en fouinant de droite à gauche, recherchant de petits job histoire d'occuper tes journées parfois vides, tu avais réussi à devenir une sorte.. D'assistant, pour une historienne, Dinath Price. Tu apprenais beaucoup de choses d'ailleurs avec elle. Et en parallèle à cela, tu avais proposé ton aide à une professeure et médecin légiste, Hélène Lamaret, pour ranger ses dossiers qui sont... Assez mal rangés, tu ne vas pas le cacher.

Tes cheveux immaculés sont la première chose que l'on remarque chez toi. De ta démarche gracieuse, ces cheveux couleurs de neige sont longs, ils sont lisses, ils sont soyeux, ils sont parfaits. Tu en prends grand soin, ils sont presque une sorte de fierté personnelle. Tu les coiffes généralement avec des bijoux de tête ou des broches, des bijoux qui te sont précieux et colorent ta chevelure blond platine. Ton visage est tout aussi immaculé, ayant un petit grain de beauté au dessus de la lèvre, mais c'est tout. Tes lèvres sont souvent recouvertes d'un rouge à lèvres qui intensifie ta beauté, surtout quand ce dernier s'accorde avec tes yeux foncés qui tournent autour du rubis selon la lumière.

Ce visage quasi parfait te donne l'avantage d'être rajeunie par l'œil humain. Rares sont les personnes qui arrivent à te donner ton âge exact ; on te donne généralement un âge plus jeune, ce qui est parfois flatteur, tu l'admets. — Dû à tes origines chinoises et à ta mère aux goûts précis, tu es souvent habillée de vêtements de haute couture chinoise. Tu aimes porter des vêtements venant de tes origines, les portant avec fierté quoi que les autres puissent en dire.

Tu as un corps svelte avec de jolies formes, souvent mises en valeur avec tes vêtements que tu choisis avec soin. Bien que tu aies une bonne forme physique, tu n'as pas une grande taille, ne dépassant pas les 1m72, mais cela te convient. Tu n'es ni trop grande, ni trop petite, c'est une taille parfaite.

Sur tes cuisses, tu as un long tatouage, représentant une sorte de dragon qui remonte. Un symbole de tes origines asiatiques.

Séductrice; Depuis ta séparation avec Lisbeth, difficile pour toi de retrouver une sorte de situation stable, une relation saine et durable. Tu as séduit de nombreuses personnes sans jamais réussir à te dire "je veux construire quelque chose avec cette personne", alors finalement, tu n'as jamais retrouvé qui que ce soit qui te menait à une relation à long terme. Car ton cœur est encore pris, à sens unique.

Jalouse; C'est un trait de caractère que tu caches très vite, très facilement. Du moins, tu le contiens le temps de te retrouver seule pour tout relâcher, exprimer ta jalousie. Envers qui exprimes-tu une jalousie ? Envers les personnes un peu trop proches de Lisbeth par exemple. Tu n'as jamais osé lui dire quoi que ce soit, ce sont ses relations, mais intérieurement, cela te met en rogne de la voir avec d'autres personnes. Mais c'est pour son bonheur, n'est-ce pas ?

Grand cœur; Difficile de te décrire sans parler de ce cœur, ce cœur grand, ce cœur qui peut se déchirer et accepter bien des choses pour le bonheur de l'autre. Tu es capable de bien des sacrifices pour que l'autre aille bien, quitte à toi-même te faire du mal.  Hormis cet aspect négatif du fait d'être une femme au grand cœur, tu tends facilement la main à autrui, aux personnes dans le besoin, même si tu te permets par moments de ne pas tendre la main aux personnes que tu juges inapte à recevoir de l'aide.

Amoureuse & sentimentale; Ta vie a beaucoup été guidée par tes émotions, tes sentiments... Ce que tu ressentais était puissant, quel que soit ce que tu ressentais d'ailleurs. L'amour, la haine, la joie, tout. Et le sentiment le plus fort de ton existence était l'amour. Tu as été amoureuse, vraiment, une fois, et tu l'es encore. Le problème, c'est que cet amour est maintenant à sens unique. Cela te touche bien trop dans ton quotidien d'ailleurs... Mais justement, tu tentes de tout faire pour récupérer la femme que tu aimes. Tu essayes, tu es ...

Bornée; Avec ton passif, tu t'es découvert une part de toi qui se veut bornée jusqu'aux tripes. Quand tu as une idée en tête, tu ne laisseras personne se mettre en travers et tu feras tout pour obtenir ce que tu veux comme tu le veux.

Négociatrice;  Etant directrice d'un magasin, tu te dois de ne pas te laisser marcher sur les pieds par la concurrence. Tu te dois de savoir négocier ce qui t'arrange pour toujours être supérieure dans certains domaines. Négocier avec des marques, avec des célébrités... C'est ton quotidien, et autant dire que tu t'en sors assez bien

— Les débuts ;

Tu es née en Suède. Ta mère est chinoise et ton père suédois, un mélange intéressant de cultures bien différentes. Ce mélange te menait alors à fêter le Nouvel an Chinois début février et la Sveriges nationaldag le 6 juin. Quand on est une enfant, il est difficile de faire la différence entre les fêtes chinoises et les fêtes suédoises, tu mélangeais les deux ou alors ne comprenais pas la différence. Tes parents avaient beau t'expliquer, cela ne rentrait pas dans ta petite tête, alors tu te contentais de faire la fête sans te prendre la tête.

Tu étais une petite fille attendue. Tes parents avaient du mal à concevoir un enfant, alors quand ta mère avait appris qu'elle était enceinte, plus rien ne comptait à leurs yeux que la naissance de leur petite fille aux cheveux immaculés. A ta naissance, tu étais accueillie comme une princesse, ton nom était inspiré de celui d'une déesse de la mythologie grecque, Astrée. Un nom peu commun certes, mais tu en étais fière, c'est sûr. Durant ton court instant à l'école Suédoise, ton prénom intriguait énormément les jeunes enfants, qui n'avaient pas l'habitude de ce genre de sonorités et toi, cela te faisait doucement sourire. Mais cette vie en Suède n'avait pas duré longtemps. En effet, tes parents étaient dans le commerce. En Suède, ils géraient une entreprise familiale tournée autour de la gastronomie Suédoise, néanmoins, ils s'étaient lassés de leur commerce, voulant t'offrir de nouveaux paysages et une nouvelle culture, ils décidèrent de vendre leur entreprise et s'installer en France avec toutes les économies venant de cette ancienne entreprise.

C'était, certes, un changement brutal de langue, de paysage et de culture, mais ce qu'il ne changeait pas était votre niveau de vie. Vous installant dans une maison dans la capitale Parisienne, tu avais du mal à t'adapter rapidement à la France. Tu devais apprendre très vite le français et tes parents devaient très vite te trouver une nouvelle école. Te voilà enfin, Astréa, en France, dans un nouveau pays que tu ne connaissais pas.

— Au quotidien ;

Après plusieurs années d'apprentissage du français, depuis l'âge de 10 ans entre autres, tu avais réussi à avoir un bon niveau tout en gardant tes habitudes avec la langue suédoise et la langue chinoise que ta mère t'apprenait. Tu étais une jeune fille studieuse, qui portait ses valeurs et qui ne connaissait pas de problème d'argent, bien que l'argent n'était pas ta priorité. Toi, tu voulais t'épanouir en France. C'est d'ailleurs en rencontrant ton premier amour que tu t'étais sentie… Epanouie. Tu l'avais rencontré durant ta première année de lycée. Vous aviez le même âge, les mêmes passions… Tout pour vous plaire mutuellement. Oui, c'était trop beau pour être vrai.

Un jour, voilà que les fougues de la jeunesse s'étaient emparées de vous deux. Une petite fête, dans le dos des parents, un peu d'alcool, volé aux parents également, et voilà qu'une semaine plus tard, tu découvrais que tu étais enceinte. En apprenant cela, ton premier amour t'avait rejeté, ne t'apportant aucun soutien, et ses parents te pourrissaient, te traitant de tous les noms possibles. Et tes parents ? Ils n'en savent rien. Tu n'avais jamais osé dire quoi que ce soit. Tu ne pouvais pas le garder, ton enfant ne méritait pas une telle vie, une vie d'une jeune fille brisée. Mais tu l'aimais, cet enfant. Il était de toi, après tout. Malgré que tu n'avais que 17 ans, tu avais déjà développé un amour maternel pour cet enfant dont le sexe n'était pas encore visible. Tu avais dû te battre sans cesse avec les médecins pour qu'ils ne disent rien à tes parents.

Rien ne devait être su.

De toute façon, ils n'allaient rien savoir du tout.

Tu avais eu un accident de la route, tu avais passé un passage piéton au moment où un ivrogne avait décidé de prendre le volant. Ce qui devait arriver advint, tu avais perdu ton enfant. C'est à ce moment là que tes parents ont remarqué un soudain changement de comportement. Leur fille, autrefois souriante, pleine de vie, sortait de l'hôpital, le teint terne sans aucune émotion sur le visage. Bien sûr, c'est un événement traumatisant, mais tu avais réussi à rencontrer quelqu'un avec le même traumatisme que toi, ce qui était un "point commun" assez glauque, certes, mais néanmoins, c'est grâce à cela que tu l'as trouvé, celle que tu aimes ; Lisbeth.

C'était une femme un peu plus âgée que toi, vous aviez un an de différence étant donné qu'elle avait redoublé une année. Au début, c'était comme ta meilleure amie, tu étais sans cesse avec elle et c'est bien la première personne qui avait su ce qu'il t'était arrivé il y a quelques mois avant votre rencontre. Ironie du sort, elle avait vécu la même chose. Pas de la même manière, mais les mêmes conséquences : un traumatisme à cause d'un enfant qui n'a jamais pu naître. De fils en aiguilles, vous êtes tombées amoureuses, et vous êtes sorties ensemble pendant tout votre parcours du lycée. Tu savais pour le passif de Lisbeth, son appartenance à son gang et tout ce qui s'en approche. Néanmoins, tu avais remarqué ce changement positif chez elle depuis que vous vous fréquentiez. Elle allait même jusqu'à s'intéresser à la philosophie, tandis que toi te tournait vers le commerce et la mode, comme tes parents.

Cette relation aurait pu durer bien des années, mais il y avait un problème. Lisbeth voulait un enfant. Il ne faut pas avoir BAC plus cinq pour savoir que pour vous, hormis adopter, il était impossible d'avoir un enfant. Comprenant que c'était l'une des raisons d'une certaine souffrance chez ta "femme", tu avais pris la lourde décision de la quitter, pour qu'elle puisse avoir sa famille qu'elle voulait tant.

Après cela, tu te sentais.. Vide. Tu avais appris que Lisbeth avait donné naissance à une adorable petite fille à ses 20 ans. Car oui, vous êtes restées en contact, en tant qu'amies. Tu étais heureuse de constater qu'elle avait réussi à avoir l'enfant qu'elle désirait tant malgré que cet enfant n'avait pas de père.

Tu avais continué tes études, obtenant ton diplôme sans grandes difficultés. Le fait que sentimentalement tu étais un peu perdue, tu avais eu quelques conquêtes, à droite et à gauche, sans qu'aucune ne termine sur une relation à long terme. Tu sais très bien que ce n'était pas le plus éthique qui soit, mais il faut savoir que tu es encore amoureuse de Lisbeth. Et voir des hommes tourner autour d'elle te rendait triste, énervée, jalouse. Tu veux la reconquérir, et tu essayeras de la reconquérir.

En parallèle à cela, tu avais réussi à prendre les commandes d'une boutique assez connue, pour ne pas dire extrêmement célèbre ; La boutique de Gabriel Agreste en personne. Il était ton patron, tu étais la gérante de sa boutique au sein de la capitale. Les vêtements vendus étaient d'excellente qualité, à des prix - pas du tout - accessibles à tout le monde, un monde que tu connaissais car c'était le monde de riches que tes parents t'ont inculqué. Tu gères la marchandise, les nouveaux arrivages, la clientèle ainsi que formes les vendeuses; bien que tu fasses en sorte de ne pas prendre n'importe qui, car ce n'est pas n'importe quoi.

Récemment, il y avait eu des.. Sortes d'attaques un peu spéciales avec une histoire de miraculous et tu en passes. Cela dépassait ton entendement, tu ne comprenais pas trop leurs intérêts à se battre et détruire la ville comme ça en mettant le bazar avec des combats et des tenues un peu... Spécifiques. Tu ne sais pas trop quoi en penser et tu préfères te tenir à l'écart, ce n'est pas dans ton habitude de rentrer dans des conflits d'intérêts qui finissent par détruire des immeubles.

Tes cheveux sont blancs, reflet de tes origines soviétiques, ce pays de neige que tu aimes tant se reflète beaucoup dans ton physique. Ta peau est blanche, très claire et presque sans imperfections. Presque car tu possèdes quelques taches de rousseurs, bien qu’elles ne soient pas des plus visibles. Tes yeux sont clairs, tournant du bleu clair au vert pâle selon la lumière. Vu leurs couleurs clairs, tu ne supportes pas trop le soleil, portant assez souvent des lunettes de soleil en été.

Au niveau de ta morphologie, tu es assez mince et élancée, prenant soin de ta ligne dès que tu le peux sans pour autant te priver. Tu mesures 1m76 et tu as des formes féminines présentes bien que tu ne fais pas forcément en sorte de les montrer, c'est même tout l'inverse. Quand tu es en uniforme officiel, le but n'est pas de montrer tes formes prononcées, mais bel et bien être confortable au cas où il se passe quoi que ce soit en ville. Tu es musclée sans pour autant être une bodybuildeuse, tout ça grâce au sport imposé durant tes études ou hors des temps scolaires.

Vestimentairement parlant, tu portes tes tenues importées de la Russie, dont les longs manteaux en hiver, ou parfois une ouchanka durant les journées froides. Quand tu es en service, tu portes bien évidemment l'uniforme officiel sans broncher, cela ne te dérange pas et te donne un sentiment de confiance assez conséquent. Mais en temps normal, en tant que civile, tu portes des vêtements bleutés ou de couleurs assez sobres. Tes cheveux blancs et tes yeux presque vitreux te donnent déjà une originalité que tu ne veux pas intensifier.

Défauts;

Stricte • Perfectionniste • Impulsive • Maniaque • Rancunière

Tu sembles être extrêmement difficile à vivre en temps normal, et tu n'y fais pas vraiment attention. Tu parais stricte quand il le faut, surtout quand tu es en service, pour garder la tête froide en toute situation. Tu sais que tu dois sacrifier certaines parties de tes émotions pour pouvoir gravir les échelons plus vite, même si tu ne restes qu'une femme qui rêve d'une place très élevée au sein de l'armée de Terre. Tes actions sont parfois gérées avec ton impulsivité, notamment dans des situations où des vies sont en jeu. Tu ne supportes pas voir des blessés, alors si il y en a, ton impulsivité prends le dessus sur tes actions, mais tu arrives à te contrôler de plus en plus. Mais dans le fond, tu n'es pas une mauvaise personne.

Qualités;

Professionnelle • Ouverte d'esprit • Protectrice • Compatissante • Tient bien l'alcool (oui, c'est une qualité) • Réfléchie • joyeuse

Sous tes airs de sergente stricte et presque sans cœur se cache un cœur en sucre qui sait rire quand il le faut, et aider et soutenir quand il le faut. Dû à tes origines russes, tu sais tenir l'alcool, ce qui te permet d'aller souvent à certaines soirées quand tu en as l'occasion et l'envie, histoire de te défouler et montrer la véritable facette que tu caches sous ces airs froids. Tu restes extrêmement professionnelle en toute occasion et il est difficile pour toi de ne pas tendre la main aux personnes en difficultés. Tu es serviable en toute situation et tu serais même capable d'aimer, encore faudrait il que tu trouves la perle rare qui serait apte à supporter ton militarisme durant les semaines de service.

Russie, Moscou - 1999 - 2015;

La Russie est, pour la plupart des stéréotypes, un pays où les habitants sont spéciaux, accro à l'alcool et habitués à véhiculer sur des ours. Tu aimerais balancer ces clichés d'un revers de main, mais tu as décidé de laisser parler, tu n'as pas de temps à consacrer à des idiots pareil.

Tu es née à Moscou, en Russie. Ton père est militaire et ta mère infirmière dans une base militaire, la même que ton père. En soi, la couleur est déjà donnée : tu vis dans un univers parfaitement tourné vers la carrière militaire de génération en génération et bien sûr, il serait malvenu de ta part de déroger à la règle. Tes parents étaient de fervent soldats et pratiquement toujours en service, alors c'était tes grands parents qui te gardaient. A tes 5 ans, il y avait eu un petit changement dans vos vies; ta mère était tombée enceinte, donnant naissance à ton petit frère, Evan Fyodorov. Ton petit frère était très important pour toi à peine était il né, veillant sur lui dès que tu le pouvais.

Tes grands parents aussi étaient d'anciens soldats à la retraite, alors ils vous inculquaient l'éducation militaire dès qu'ils vous gardaient. Cela explique donc pourquoi dès ton plus jeune âge, tu étais ancrée dans le sport. D'abord joueuse de volley, tu jouais un peu à tout, étant polyvalente car ton but n'était pas d'avoir une carrière dans le sport, mais juste te maintenir en forme pour avoir une place dans les armées russes. Mais à tes 11 ans, tu découvrais une sorte de sport et une nouvelle passion, qui ne s'apparentait à rien vis-à-vis de l'armée. La danse, et plus particulièrement les ballets. La grâce des danseuses russes t'avait touché en plein cœur, et après quelques jours de bataille pour convaincre tes grands-parents, tu fus inscrite en tant que danseuse apprentie. Cela te plaisait encore plus que le sport pour être soldate. Bien évidemment, la réalité te rappelait alors que tes parents refusèrent catégoriquement que tu participes à un ballet très important à Moscou, où tu tenais le rôle principal dans le Lac des Cygnes, de Tchaïkovski.

Tes grands-parents étaient bien sûr tristes pour toi, car seul eux te soutenaient dans cette entreprise de la danse russe, si tu maintenais bien sûr ton but d'être militaire. Mais tes parents étaient de la vieille école, et c'est d'un pas décisif que ton père t'avait désinscrite de la danse avant de repartir en service avec ta mère. Ce fût douloureux et difficile à vivre pour toi, surtout en allant voir ce fameux ballet où tu aurais dû participer. La musique t'entrainait au fur et à mesure des notes et les larmes te montèrent aux yeux ; J'aurais tellement aimé participer...

Après cet épisode de ta vie, à tes 16 ans, ton père t'avait apprit que lui et ta mère avaient été mutés en France et donc que vous alliez déménager à la capitale Française. Tu soupirais, n'ayant aucun attrait envers la France et surtout en sachant toutes les idioties qu'ils disaient à votre sujet, envers vous, les russes. C'est alors d'un pas lourd que tu faisais les cartons, direction Paris.

France, Paris- 2015 - De nos jours;

A peine étiez vous arrivés en France que vos parents vous avaient inscrits, toi et ton frère à des cours de Français en dehors du temps scolaire, en plus de rentrer dans un lycée militaire en tant étudiante. Tu te laissais porter, de toute façon il ne semblerait pas que tu avais le choix de quoi que ce soit dans ta vie actuelle. Etre contrainte de devenir quelque chose que tu ne voulais pas forcément t'avait mené à t'auto-convaincre que cela était ta propre décision, devenant une femme froide, ne vivant que pour devenir ce qu'on t'inculquait d'être : une soldate, une militaire.

Tu avais réussi à obtenir ton bac avec mention, rentrant alors dans École Nationale des Sous-Officiers d'Active, vers Paris. Tu réussissais tes études avec presque brio, étant focalisée dans tes études à 200%. En sortant de l'ENSOA, tu étais alors une sergente active dans l'armée, rejoignant Paris, la capitale de la France. Tes parents étaient repartis en Russie pour leur travail, te laissant en France car tu ne comptais pas revenir à Moscou, voulant goûter à la liberté et la vie sans avoir tes parents dans les pattes. Pour ne pas payer le loyer, qui était quand même assez cher, tu avais décidé d'accepter une colocation, cela t'évitait d'être seule les journées où tu es en repos.

Il y a quelques mois maintenant, de nombreuses attaques avec des Miraculous prenaient d'assaut Paris. D'abord effrayer pour la sécurité des habitants, tu commençais à être fascinée par ces petites choses qu'étaient les miraculous. Cependant, tu ne sais pas où te ranger face à cela. Ton cœur de militaire te pousse à être avec les héros, qui protègent la ville des vilains. Mais d'un autre côté, ton cœur tout court te poussait à te méfier d'eux. C'est avec ce cœur mitigé que tu jonglais, étant impartiale à ce sujet, mais cela n'empêche aucunement ton envie de mettre la main sur un miraculous pour en comprendre le réel intérêt. Et peut être que, si ce jour arrive, tu prendras ta décision sur le choix : Vas-tu aider la ville en étant héros et militaire, ou vas-tu être la cause de sa destruction en jouant sur deux tableaux ?

En attendant, tu vis toujours dans une colocation avec un poissonnier qui te fait d'excellent repas, et tu ne vas pas t'en plaindre, tu aimes bien ne pas être seule après tout. Quant à ton petit frère, il était sur ses 18 ans, continuant d'étudier à Paris, et toi tu veillais sur lui.

Tes cheveux sont rouges. Comme un rubis. Certes, selon la luminosité, ils sont plus ou moins sombres, plus ou moins roux, mais dans le fond, cela reste la couleur principale de ta chevelure. Cette dernière est assez longue, et tu l'attaches généralement en une tresse ou alors tu les laisses détacher, cela dépend de ta motivation le matin avant d'aller travailler.

Tes yeux sont les choses les plus perturbantes que l'on peut décrire à ton égard... Physiquement parlant tout du moins. Tu as une déformation des pupilles, ce qui fait qu'au lieu d'avoir des yeux normaux, tu as plutôt des.. Cercles. C'est difficile à expliquer, mais bon nombre de personnes ne sont pas aptes à te regarder dans les yeux, de peur d'être aspirés par tes pupilles qui te donnent un côté presque... Démoniaque. Heureusement pour toi, cela ne laissait pas de séquelles au niveau de ta vue, c'est juste un handicap physique, mais en soi tout va bien, même si tu dois porter de temps à autres des lunettes, surtout devant l'ordinateur. Ton visage est fin, sans imperfections. Généralement, on a du mal à te donner 24 ans, te rajeunissant souvent. Cela t'arrange.

Tu as deux tatouages ; un dans le cou, qui représente des fleurs. Des lycoris. Le second est sur ta cuisse et il représente deux roses entremêlées avec leurs épines. La mort.. Epineuse.. Cela te ressemble.

Vestimentairement parlant, tu n'es absolument pas honteuse de tes formes et de tes atouts. Certes, quand tu travailles, tu portes les fameuses cravates chemises, un (très) long manteau noir, une tenue professionnelle et correcte. Dans ta vie privée, tu portes des robes, ou alors des tenues adaptées à la météo, tout en laissant passer un air sensuel par moments. Tu es une femme, pourquoi cacher tes pouvoirs de séduction, hm?

Mauvaise. Tu es mauvaise. Ces années dans la précarité.. Elles t'ont forgé. Hautaine quand on t'agace, tu n'hésites pas à écraser de tes talons toute personne qui ne te revient pas. Toute personne que tu n'apprécies pas, qui se met en travers de ton chemin. Quand cela ne va pas vite; tu feras en sorte que cela accélère. Que ce soit dans ta vie professionnelle que dans ta vie privée. L'ironie de ta vie est que ton nom de famille Ehrlich, signifie honnête. C'est au final tout le contraire de ce que tu es; tu n'es pas, honnête. Du moins, on peut apporter une nuance et un contraste dans cette "honnêteté" que tu as. Tu es honnête dans tes paroles, tu es franche, à la limite d'être blessante quand tu t'exprimes. Tu ne montres pas de l'espoir quand il n'y en a pas. Tu ne montres pas de la sympathie quand il n'y a pas à en avoir. C'est comme ça.

Tu peux paraître malhonnête sur tes moyens de travailler. Tu défendras quand il faut défendre, et tu accuseras selon ton propre avis. Mais une personne qui te donne un chèque plus important… Aura plus de faveurs. Après tout, ce n'est pas comme ça que la justice est rendue dans le monde ? Au moyen de l'argent donné et gagné ? *haussement d'épaules* Tu le pensais, pourtant. - Cette histoire de précarité t'a donné un côté très avare. Prêter de l'argent ? Plutôt te couper un br- Non, en vrai, obtient ton argent tout seul.

Mauvaise, mauvaise… C'est l'étiquette que tu acceptes sans broncher ; de toute façon tu ne fais rien pour contrer cet avis que les personnes ont sur toi. Mais dans le plus profond de ton être, tu avais un bon fond… Mais tu le montrais tellement peu qu'il était difficile de détailler ce côté de toi. Mais tu peux dire que … Certaines fois, tu arrives à sourire et être agréable.. Encore faut-il savoir pourquoi serais-tu aussi agréable.

Dans cette justice corrompue, dont on évalue les issues.. Que par le statut social...

«— Maître von Ehrlich.»

Même les pires scélérats peuvent accéder au salut par le paiement d’un tribut car en Enfer l’argent est le meilleur avocat...

«— Maître von Ehrlich ! Le procès va commencer !»

Claquement de talons, tes yeux s'ouvraient doucement. Cette lueur dorée dans ces derniers ne disait rien qui vaille. D'un mouvement bref, tu passais une main dans tes cheveux, passant devant l'homme qui ne cessait de te couper dans ton élan musical.

«— J'ai entendu, imbécile.»

Munich, Allemagne - 1997 ; 2007

Tu es née en Allemagne. D'une mère française et d'un père allemand. Autant être honnête directement, tu n'étais pas née sous une bonne étoile; Yeux déformés, famille pauvre, situation précaire, un père absent... Rien de positif. Tu es fille unique. Enfin… Non. Tu étais l'aînée des Ehlrich pendant un temps, mais bien évidemment, quand on n'est pas née sous une bonne étoile, tous les sorts négatifs du monde s'abattent sur nous. Ton père était un misérable ouvrier, ramenant un maigre salaire, qui finissait généralement dans le payement d'alcool et autres choses illégales et infâmes. Ta mère ? Elle était toujours présente pour toi, et ton petit frère. Car oui... Tu avais un petit frère.

Tu n'étais pas des plus studieuses quand tu étais petite. Tu n'aimais pas l'école, tu préférais sortir en douce de l'établissement et profiter de quelques heures de liberté avant de te faire rattraper par ta mère suite à un appel de ton école. Une vraie petite canaille qui ne pensait qu'à s'amuser. Mais l'amusement avait très vite prit fin dès lors que tu avais déménagé en France. Tu n'avais jamais compris pourquoi tes parents avaient décidé de déménager en France... La vie en Allemagne ne leur plaisait pas ? Dans tous les cas, la seule chose que tu sais c'est que tu avais détesté apprendre le français. C'était trop compliqué, trop d'exceptions à des exceptions… Pour une petite fille de 10 ans, apprendre une toute nouvelle langue en plus de subir les moqueries dues à tes yeux… C'était difficile à vivre. C'est pourquoi tu avais forgé ce caractère odieux ; on te tape ? Tu tapes. On t'insulte ? Tu insultes. C'est donnant - donnant, même dans la violence, et ça, tes "proches" l'avaient appris très vite.

Paris, France, 2007 - de nos jours;

C'est là que tout se corse. Un jour, alors que tu rentrais de l'école, quand tu avais environ 15 ans, tu vis la police à ta porte. Une mare de sang dans ton salon alors que tu tapais le policier pour qu'il te laisse passer. Puis quoi encore, tu vis là, non ? Tu voyais ta mère, en panique, les vêtements rouges rubis. Elle avait les larmes aux yeux, le corps de … Ton petit frère, dans les bras.

«— Maman ?! Louis.. ? Où est papa ??
- — C'est lui… c'est lui qui l'a tué...»

Airs dédaigneux, rire narquois. Les policiers passaient les menottes à ta mère, murmurant un "oui oui bien sûr madame l'allemande, et le père a sauté du troisième étage pour s'enfuir, c'est ça ?"

Ces mots étaient ancrés dans ta mémoire, même encore maintenant. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu savais ta mère innocente. Tu savais qu'elle n'avait rien fait, alors pourquoi ces fliques ne t'écoutent pas ? Pourquoi personne ne te croient ? Ah.. oui. C'était évident. Les preuves le montraient. Tu avais assisté à son procès. Tu avais tenté d'hurler son innocence, et tu fus au final sortie de la salle d'audience. Un coup de marteau, la sentence était irrévocable ; ta mère était condamnée à bien trop d'années d'emprisonnement pour que tu puisses songer à la voir libre de son vivant. Traumatisée, seule, voilà que ta rancune prenait place dans ta tête. Petit à petit... La vengeance... Ta mère avait été condamnée. Alors qu'elle était innocente. Ce sont donc ces personnes là, les "gardiennes" de la paix ? De la justice ?

Déclic.

C'est à partir de là que tu étais devenue un peu plus studieuse. Non pas niveau comportement, mais simplement niveau scolaire. Pourquoi ? Car tu voulais devenir avocate. Non pas pour défendre les innocents, bien pour tous les mettre en taule, même les innocents. Pourquoi ta mère, innocente, a dû finir en prison, et pas d'autres innocents, hein? La vie était un hasard, mais elle était parfaite par moments. Ton père adoptif était procureur. Il t'avait donc appris les fils du métier. Tout ce que tu devais savoir pour que tu entres dans des écoles aux bonnes réputations. Ah... Père adoptif, hein ? Ton père biologique avait été retrouvé, mort également, son corps avait été retrouvé dans la Seine. Haussement d'épaules. C'était lui le coupable, mais il était trop tard pour remettre le procès en cause, affaire classée, tout ça tout ça...

C'est donc après de nombreuses années que tu fus diplômée à la moitié de ta vingt-troisième année. Bien évidemment, tu avais trouvé de quoi commencer ta vie grâce à l'appui de ton père adoptif. Tu travaillais à son cabinet de procureurs qu'il avait ouvert et financé et de ses mains. C'est donc ça, la vie d'une gosse de riche ? Tout nous arrive facilement ? Notion intéressante.

Tu avais fait ton premier procès il y a 6 mois. Tu t'étais battue corps et âmes pour faire accuser la personne. Même si la défense faisait tout ce qu'elle pouvait pour prouver sa non culpabilité. Qu'importe. Innocent ? Comme ta mère, ça part en taule. C'est ta justice. Ma mère a été accusée à tort.. Et pourquoi pas vous ? Tu avais gagné ce procès. Te voilà élevée au rang de jeune avocate qui met son âme à accuser les personnes, à la joie des médias et des personnes pensant à la culpabilité de l'accusé.

Les héros ? *claquement de main, applaudissements*. S'ils sont aussi héroïques qu'ils le prônent, qu'ils fassent leur boulot. Et tu promets qu'un seul faux pas sera suffisant pour leur mettre la mal. Non pas que tu sois du côté des vilains, ni même du côté des gentils. Es-tu une héroïne, une femme œuvrant pour le mal? Tu suis ta propre justice, pour certains tu es le mal, pour certains tu es le bien. Pour le coup, tu n'aimes pas parler des vilains, des héros. S'ils veulent se la jouer comme ça, qu'ils le fassent, qu'ils s'amusent. Ils fracassent la ville, détruisent des familles avec des personnes qui ne sont pas sauvées, ou qui décèdent des séquelles d'une attaque non maîtrisée… Ils sont inutiles, c'est tout ce que tu diras.